Quercus

The Oak

Alfred, Lord Tennyson (1809-92)

His English, my Latin
The Oak
Live thy Life, Young and old, Like yon oak, Bright in spring, Living gold; Summer-rich Then; and then Autumn-changed Soberer-hued Gold again. All his leaves Fall'n at length, Look, he stands, Trunk and bough Naked strength.
Quercus
vive prout quercus iuvenisque senexque propinqua: aurea uti quercus tu quoque vere nite, aestiva locuples, autumna fronde minori, aurea tranquillo rite colore novo. denique nudata est foliis, en robore rami stant nudo, nudo robore truncus item.

Translation: Copyright © Timothy Adès

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In the Luxembourg Gardens

Une Allée du Luxembourg

Gérard de Nerval (1808-55)

Une Allée du Luxembourg
Elle a passé, la jeune fille Vive et preste comme un oiseau : À la main une fleur qui brille, À la bouche un refrain nouveau. C’est peut-être la seule au monde Dont le cœur au mien répondrait, Qui venant dans ma nuit profonde D’un seul regard l’éclaircirait ! Mais non, – ma jeunesse est finie... Adieu, doux rayon qui m’as lui, – Parfum, jeune fille, harmonie... Le bonheur passait, – il a fui !
In the Luxembourg Gardens
She passed by, she was young, Lithe as bird on the wing, In her hand a bright flower, On her lips a new song. Could her heart, of all hearts, Give my heart a response? Could she lighten my dark With the fire of her glance? But no, my youth is finished... Farewell, sweet ray that shone, Girl, music, perfume, vanished: Happiness, passing, gone ! And here's a translation by Anon: E’ passata la gaia ragazza, svelta e vispa come un fringuello: con in mano una rosa di guazza, ed in bocca un suo fresco stornello. Ella è forse la sola nel mondo che darebbe il suo cuore al mio cuore: e che il buio in cui vivo, profondo, con un bacio farebbe splendore. Ma la mia giovinezza è già via… Ti saluto, miraggio fugace! Oh! Profumo, fanciulla, armonia, non son più che un ricordo mendace.
'Ivann', singer-songwriter: https://www.youtube.com/watch?v=eZTV62LuYow

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Fantasy

Fantaisie

Gérard de Nerval (1808-55)

Fantaisie
Il est un air pour qui je donnerais Tout Rossini, tout Mozart et tout Wèbre : Un air très vieux, languissant et funèbre, Qui pour moi seul a des charmes secrets! Or, chaque fois que je viens à l’entendre, De deux cents ans mon âme rajeunit... C’est sous Louis treize; et je crois voir s’étendre Un coteau vert, que le couchant jaunit. Puis un château de brique à coins de pierre, Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs, Ceint de grands parcs, avec une rivière Baignant ses pieds, qui coule entre des fleurs; Puis une dame, à sa haute fenêtre, Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens, Que, dans une autre existence peut-être, J’ai déjà vue... et dont je me souviens!
Fantasy
Rossini, Mozart, yes, and Weber, I’d give them all for just one tune: It’s ancient, languid and sepulchral, It keeps its charms for me alone. I hear it, and my soul is younger: Each time, two centuries are gone. Louis the Thirteenth; a green hillside Turns golden in the setting sun. Stately brick house with fine stone corners: Red colours tint its window-glass. A river laves its feet, goes flowing Through parks in flower, swathes of grass; Fair lady at her lofty window, Black eyes, her dress historical, Whom in some earlier existence I may have seen ... and can recall!

Translation: Copyright © Timothy Adès

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Notre-Dame, Paris

Notre-Dame de Paris

Gérard de Nerval (1808-55)

Notre-Dame de Paris
Notre-Dame est bien vieille: on la verra peut-être Enterrer cependant Paris qu’elle a vu naître; Mais, dans quelque mille ans, le Temps fera broncher Comme un loup fait un bœuf, cette carcasse lourde, Tordra ses nerfs de fer, et puis d’une dent sourde Rongera tristement ses vieux os de rocher! Bien des hommes, de tous les pays de la terre Viendront, pour contempler cette ruine austère, Rêveurs, et relisant le livre de Victor; – Alors ils croiront voir la vieille basilique, Toute ainsi qu’elle était, puissante et magnifique, Se lever devant eux comme l’ombre d’un mort!
Notre-Dame, Paris
Notre-Dame’s old. Who knows if, by and by, She, who saw Paris born, shall see her die? Ages shall pass. Time, as the wolf subdues The ox, shall bring her heavy carcass down With his dull tooth, shall twist her iron thews, And gnaw her skeleton of ancient stone. From every land on earth a throng shall stream To view the dismal ruin, and shall dream, Reading the fable that great Victor made: They’ll see a vision of the hallowed pile, Mighty and splendid in its antique style, Rise up before them like a spectral shade!
Published in Festschrift for Patricia Oxley

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Sunset

Le Coucher du Soleil

Gérard de Nerval (1808-55)

Le Coucher du Soleil
Quand le soleil du soir parcourt les Tuileries Et jette l’incendie aux vitres du château; Je suis la Grande Allée et ses deux pièces d’eau Tout plongé dans mes rêveries! Et de là, mes amis, c’est un coup d’œil fort beau De voir, lorsqu’à l’entour la nuit répand son voile, Le coucher du soleil, riche et mouvant tableau, Encadré dans l’Arc de l’Étoile!
Sunset
When sunset penetrates the Tuileries, Kindling a blaze on all the stately glass, By the Grand Avenue’s twin pools I pass, Plunged deep in my reveries! From there, my friends, it is spectacular: I watch, as round me spreads the veil of Night, The setting of the sun, a sumptuous sight, Framed in the Arch of the Star!

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Song of Montenegro

Chant monténégrin

Gérard de Nerval (1808-55)

Chant monténégrin
C’est l’empereur Napoléon, Un nouveau César, nous dit-on, Qui rassembla ses capitaines : « Allez là-bas Jusqu’à ces montagnes hautaines ; N’hésitez pas ! » Là sont des hommes indomptables, Au cœur de fer, Des rochers noirs et redoutables Comme les abords de l’enfer. » Ils ont amené des canons Et des houzards et des dragons. « – Vous marchez tous, ô capitaines Vers le trépas ; Contemplez ces roches hautaines, N’avancez pas ! » Car la montagne a des abîmes Pour vos canons ; Les rocs détachés de leurs cimes Iront broyer vos escadrons. » Monténégro, Dieu te protège, Et tu seras libre à jamais, Comme la neige De tes sommets ! »
Song of Montenegro
Mighty Napoleon, Caesar’s new heir Summoned his captains, Told them: “Go there, Take those high mountains, March without fear! “Dauntless their warriors, Courage of steel. Black rocky barriers, Bulwarks of Hell.” Gathered, the guns, Lancers, dragoons. “Captains, your cohorts March to mischance: Gaze on these ramparts, Do not advance! “Mountain ravines Gape for your guns; High hurtling stones Crush your platoons. “Black-Mountain-Land, God shall dispose: Safe in His hand, Free as your snows!”

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Thoughts of Byron ~ Elegy

Pensée de Byron ~ Élégie

Gérard de Nerval (1808-55)

Pensée de Byron ~ Élégie
Par mon amour et ma constance, J’avais cru fléchir ta rigueur, Et le souffle de l’espérance Avait pénétré dans mon cœur ; Mais le temps, qu’en vain je prolonge, M’a découvert la vérité, L’espérance a fui comme un songe… Et mon amour seul m’est resté ! Il est resté comme un abîme, Entre ma vie et le bonheur, Comme un mal dont je suis victime, Comme un poids jeté sur mon cœur ! Pour fuir le piège où je succombe, Mes efforts seraient superflus ; Car l’homme a le pied dans la tombe, Quand l’espoir ne le soutient plus. J’aimais à réveiller la lyre, Et souvent, plein de doux transports, J’osais, ému par le délire, En tirer de tendres accords. Que de fois, en versant les larmes, J’ai chanté tes divins attraits ! Mes accents étaient pleins de charmes, Car c’est toi qui les inspirais. Ce temps n’est plus, et le délire Ne vient plus animer ma voix ; Je ne trouve point à ma lyre Les sons qu’elle avait autrefois. Dans le chagrin qui le dévore, Je vois mes beaux jours s’envoler ; Si mon œil étincelle encore, C’est qu’une larme va couler ! Brisons la coupe de la vie ; Sa liqueur n’est que du poison ; Elle plaisait à ma folie, Mais elle enivrait ma raison. Trop longtemps épris d’un vain songe, Gloire ! amour ! vous eûtes mon cœur : O Gloire ! tu n’es qu’un mensonge ; Amour ! tu n’es point le bonheur !
Thoughts of Byron ~ Elegy
I thought my love and constancy Might cause your rigour to relent. The breeze of sweet expectancy Had stirred my deepest sentiment. I let the wasteful months run on Till they revealed the truth to me: My hope’s a dream that’s lost and gone, Only my love remains to me. My love remains, a cleft profound Between my life and my content, An agony, a victim’s wound, My spirit’s gross impediment. I’m in the snare and must succumb, For all exertions are in vain: A man has one foot in the tomb, When hope is lacking to sustain. I loved to re-awake the lyre, And often full of reveries I dared, excited by desire, To bid it play soft harmonies; And often bitterly I wept Singing your qualities divine, Enchantments of a love-adept, For you inspired those tones of mine. Those days have vanished now; desire No longer stirs this voice to sing; Nor can it conjure on my lyre Notes of our past, re-echoing. I see my days of bliss in flight As gnawing sorrow takes its toll; And if my eye is sparkling bright, Know that a tear prepares to fall. Dash down life’s cup: one bane the less! Its liquor is the merest poison. Though it has pleased my wilfulness, It maddened, with its fumes, my reason. Too long in futile dreams’ duress (Glory and Love!) my heart was pent; But, Glory, you are fraudulent, And, Love, you are not happiness.

Translation: Copyright © Timothy Adès

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Sonnet - Epitaph

Sonnet - Épitaphe

Gérard de Nerval (1808-55)

Sonnet - Épitaphe
Il a vécu tantôt gai comme un sansonnet, Tour à tour amoureux insoucieux et tendre, Tantôt sombre et rêveur comme un triste Clitandre. Un jour il entendit qu'à sa porte on sonnait. C'était la Mort ! Alors il la pria d'attendre Qu'il eût posé le point à son dernier sonnet ; Et puis sans s'émouvoir, il s'en alla s'étendre Au fond du coffre froid où son corps frissonnait. Il était paresseux, à ce que dit l'histoire, Il laissait trop sécher l'encre dans l'écritoire. Il voulait tout savoir mais il n'a rien connu. Et quand vint le moment où, las de cette vie, Un soir d'hiver, enfin l'âme lui fut ravie, Il s'en alla disant : " Pourquoi suis-je venu ? "
Sonnet - Epitaph
At times he seemed a skylark, gaily singing, A lover, now insouciant, now tender, At times a dreamer like a sad Clitander, Until one day he heard his doorbell ringing. The visitor was Death He bade him wait For one last sonnet, yet to be delivered. And then he went and lay, dispassionate, In the cold coffin, where his body shivered. An idler – such was history’s reckoning – He let his ink run dry, his pen fall dumb, Wished for all knowledge, didn’t know one thing. One winter night, tired of life’s tedium, His time was up, his soul was on the wing. He went, and said: ‘Why ever did I come?’

Translation: Copyright © Timothy Adès

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To Aurore [Dawn]

À Aurore

George Sand (1804-76)

To her grand-daughter
À Aurore
La nature est tout ce qu’on voit, Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime. Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit, Tout ce que l’on sent en soi-même. Elle est belle pour qui la voit, Elle est bonne à celui qui l’aime, Elle est juste quand on y croit Et qu’on la respecte en soi-même. Regarde le ciel, il te voit, Embrasse la terre, elle t’aime. La vérité c’est ce qu’on croit En la nature c’est toi-même.
To Aurore [Dawn]
Nature’s whatever we see, What we wish for, what we love, What we know and believe to be, What we feel when our heartstrings move. She is beautiful, as we can see, She is kind when we give her our love, She is just when we trust her totally, And respect her, for nature is love. Heaven sees you: look up and see: Earth loves you: give her your love. Truth is what we trust totally, In Nature it’s you, it is love.

Translation: Copyright © Timothy Adès

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Waterloo

Watterloo

Victor Hugo (1802-85)

From: The Expiation - Moscow, Waterloo, St Helena
Watterloo
Waterloo ! Waterloo ! Waterloo ! morne plaine ! Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine, Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons, La pâle mort mêlait les sombres bataillons. D’un côté c’est l’Europe et de l’autre la France. Choc sanglant ! des héros Dieu trompait l’espérance ; Tu désertais, victoire, et le sort était las. Ô Waterloo ! je pleure et je m’arrête, hélas ! Car ces derniers soldats de la dernière guerre Furent grands ; ils avaient vaincu toute la terre, Chassé vingt rois, passé les Alpes et le Rhin, Et leur âme chantait dans les clairons d’airain ! Le soir tombait ; la lutte était ardente et noire. Il avait l’offensive et presque la victoire ; Il tenait Wellington acculé sur un bois. Sa lunette à la main, il observait parfois Le centre du combat, point obscur où tressaille La mêlée, effroyable et vivante broussaille, Et parfois l’horizon, sombre comme la mer. Soudain, joyeux, il dit : Grouchy ! — C’était Blücher ! L’espoir changea de camp, le combat changea d’âme, La mêlée en hurlant grandit comme une flamme. La batterie anglaise écrasa nos carrés. La plaine où frissonnaient les drapeaux déchirés Ne fut plus, dans les cris des mourants qu’on égorge, Qu’un gouffre flamboyant, rouge comme une forge ; Gouffre où les régiments, comme des pans de murs, Tombaient, où se couchaient comme des épis mûrs Les hauts tambours-majors aux panaches énormes, Où l’on entrevoyait des blessures difformes ! Carnage affreux ! moment fatal ! L’homme inquiet Sentit que la bataille entre ses mains pliait. Derrière un mamelon la garde était massée, La garde, espoir suprême et suprême pensée ! — Allons ! faites donner la garde, — cria-t-il, — Et lanciers, grenadiers aux guêtres de coutil, Dragons que Rome eût pris pour des légionnaires, Cuirassiers, canonniers qui traînaient des tonnerres, Portant le noir colback ou le casque poli, Tous, ceux de Friedland et ceux de Rivoli, Comprenant qu’ils allaient mourir dans cette fête, Saluèrent leur dieu, debout dans la tempête. Leur bouche, d’un seul cri, dit : vive l’empereur ! Puis, à pas lents, musique en tête, sans fureur, Tranquille, souriant à la mitraille anglaise, La garde impériale entra dans la fournaise. Hélas ! Napoléon, sur sa garde penché, Regardait, et, sitôt qu’ils avaient débouché Sous les sombres canons crachant des jets de soufre, Voyait, l’un après l’autre, en cet horrible gouffre, Fondre ces régiments de granit et d’acier, Comme fond une cire au souffle d’un brasier. Ils allaient, l’arme au bras, front haut, graves, stoïques. Pas un ne recula. Dormez, morts héroïques ! Le reste de l’armée hésitait sur leurs corps Et regardait mourir la garde. — C’est alors Qu’élevant tout à coup sa voix désespérée, La Déroute, géante à la face effarée, Qui, pâle, épouvantant les plus fiers bataillons, Changeant subitement les drapeaux en haillons, À de certains moments, spectre fait de fumées, Se lève grandissante au milieu des armées, La Déroute apparut au soldat qui s’émeut, Et, se tordant les bras, cria : Sauve qui peut ! Sauve qui peut ! — affront ! horreur ! — toutes les bouches Criaient ; à travers champs, fous, éperdus, farouches, Comme si quelque souffle avait passé sur eux, Parmi les lourds caissons et les fourgons poudreux, Roulant dans les fossés, se cachant dans les seigles, Jetant shakos, manteaux, fusils, jetant les aigles, Sous les sabres prussiens, ces vétérans, ô deuil ! Tremblaient, hurlaient, pleuraient, couraient ! — En un clin d’œil, Comme s’envole au vent une paille enflammée, S’évanouit ce bruit qui fut la grande armée, Et cette plaine, hélas, où l’on rêve aujourd’hui, Vit fuir ceux devant qui l’univers avait fui ! Quarante ans sont passés, et ce coin de la terre, Waterloo, ce plateau funèbre et solitaire, Ce champ sinistre où Dieu mêla tant de néants, Tremble encor d’avoir vu la fuite des géants ! Napoléon les vit s’écouler comme un fleuve ; Hommes, chevaux, tambours, drapeaux ; — et dans l’épreuve Sentant confusément revenir son remords, Levant les mains au ciel, il dit : — Mes soldats morts, Moi vaincu ! mon empire est brisé comme verre. Est-ce le châtiment cette fois, Dieu sévère ? — Alors parmi les cris, les rumeurs, le canon, Il entendit la voix qui lui répondait : Non !
Waterloo
Waterloo! Waterloo! disastrous field! Like a wave swelling in an urn brim-filled, Your ring of hillsides, valleys, woods and heath Saw grim battalions snarled in pallid death. On this side France, against her Europe stood: God failed the heroes in the clash of blood! Destiny faltered, victory turned tail. O Waterloo, alas! I weep, I fail! Those last great soldiers of the last great war Were giants, each the whole world's conqueror: Crossed Alps and Rhine, made twenty tyrants fall. Their soul sang in the brazen bugle-call! * Night fell; the fight was burning fierce, and black. He grasped the victory, was on the attack, Held Wellington pinned down against a wood. Eyeglass in hand, observing all, he stood: Now the dark midpoint of the battle’s fires, A throbbing clutch of frightful, living briars; Now the horizon, sombre as the sea. He gave a sudden, joyous cry: ‘Grouchy!’ ’Twas Blücher! Hope changed sides, the combat swayed, Like wildfire surged the howling fusillade. The guns of England broke the squares of France. Amid the cries of slaughtered combatants, The plain where our torn banners shook and spread Was but a fiery chasm, furnace-red. Regiments tumbled down like lengths of wall. Like stalks of corn the great drum-majors fall, Their plumes, full-length, enormous on the ground; And every view revealed a hideous wound. Grim carnage! fatal moment! There he stands, Anxious, the battle pliant in his hands. Behind a little hill was massed the Guard, The last great hope, supreme and final word! ‘Send in the Guard!’ he cries, and grenadiers In their white gaiters, lancers, cuirassiers, Dragoons that Rome would count among her sons, Men who unleashed the thunder of the guns, The men of Friedland and of Rivoli, Black busbies, gleaming helms, in panoply, Knowing this solemn feast must be their last, Salute their god, erect amid the blast. ‘Long live the emperor!’ A single cry; Then at slow march, bands playing, steadily, The Guard came smiling on, the Imperial, Where English salvoes raked the crucible. Alas! Napoleon with gaze intense Watched the advance: he saw his regiments Under the sulphurous venom of the guns: He saw those troops of stone and steel at once Melted, all melted in the pit of death, As melts the wax beneath the brazier's breath. Steadfast and stoic, sloped arms and unbowed head, They went. None flinched. Then sleep, heroic dead! ... All the remainder stood and stared, held hard, Motionless watched the death-throes of the Guard. All of a sudden now they see her rise: Defeat! Grim-faced, with loud despairing cries, Putting the proudest regiments in dread, Turning their banners to a tattered shred, At certain times, a wraith, a smoke-wreathed ghost, Rears up erect and huge amid the host. Wringing her hands, to soldiers terrified, Defeat appeared: ‘Run for your lives!’ she cried. Run for your lives! shame, dread! each soldier bawled: Across the fields, distraught, wild-eyed, appalled, Between the dusty wagons and the kegs As if a wind came blowing on their legs, In ditches rolled, in cornfields crouched to hide, Their shakos, coats, guns, eagles cast aside Under the Prussian swords, each veteran (O sorrow!) howled with terror, wept and ran. At once, like burning straw by tempests blown, All the Grand Army’s battle-roar was gone. Here we may stand, and dream: for from this site They fled, who put the universe to flight. Forty years on, this shunned and dismal field, This Waterloo, this crevice of the world, Where God piled nullity on nullity, Still trembles to have seen the giants flee! * Napoleon saw them pouring like a flood: Men, steeds, drums, flags. Facing his fate he stood, Confused, as if repining; then he said, Raising his hands to heaven: ‘My soldiers dead, I and my empire broken in the dust. Is this thy chastening, O God most just?’ Amid the cries, the guns, the tumult, lo! He heard the voice that gave him answer: No!
Winner, John Dryden Prize. Published in 'Comparative Criticism' (Cambridge U.P.) and by The Napoleonic Society of America.

Translation: Copyright © Timothy Adès

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